Un monde, une histoire

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Mon fils revient le 2 novembre pour une visite à la maison de 2 heures. Nous avons des chaperons « éducateurs » qui nous accompagnent quand mon bébé vient m’y voir. Je n’ai jamais pu rester un moment seule avec mon enfant en ce lieu. Il grandit sans moi et on dirait qu’on me fait une faveur en me laissant le voir.

J’avais demandé au juge de pouvoir passer une seule journée de manière régulière avec mon fils à la maison. Je voulais qu’il vienne 1 fois par semaine.  Le résultat est que l’on me l’a refusée. Il faut attendre la fin de l’expertise afin de savoir si on va me le rendre. Selon le juge, on m’a fait assez d’ouvertures comme ca. On me laisse trop de liberté. Vraiment ?  Mais, le juge oublie qu’elle ne s’était pas renseignée sur l’Asperger avant de me prendre mon bébé. C’est moi qui est du apporter une association pour expliquer ce que c’est. Me laisser mon fils une journée, cela voudrait dire que je suis capable de m’en occuper. Peuvent-ils accepter cela ? Non évidement. Ils vivent de personnes comme moi.

Sans le soutien de mes proches et de professionnels, aujourd’hui je ne verrais pratiquement plus mon petit. Mon fils est séparé de moi. Une séparation inutile. Mon bébé recommence aussi à nouveau à préférer les éducateurs à moi car mes heures de visites ont été réduites. Ils m’enlèvent  mon rôle de mère. Une séparation inutile qui nous cause que de la souffrance à mon fils et à moi-même.