Accouchement et Séparation

C’est ainsi, que j’ai réussi à être fertilisée et enceinte. Je vous épargnerai les détails de cette drôle d’aventure et, les difficultés que j’ai rencontrées en tant que femme dans ce chemin. Le succès n’est pas toujours forcément au rendez-vous. Pendant cette période, il y a eu beaucoup de galères et, c’est souvent du stress au quotidien. Avec un certain âge, les grossesses comportent aussi un certain nombre de risques.

Oui, j’ai finalement réussi à être enceinte et puis…
Un monde nouveau s’est ouvert sous mes pieds et, de nouvelles responsabilités sont apparues à mon esprit. Le bonheur et les craintes font parfois un joli cocktail… C’est pendant ce genre de période que l’on comprend que l’appui d’un conjoint est parfois salvateur. J’ai donc fais le choix de prendre conseil pour mes projets, il me fallait absolument des renseignements plus pointus que les connaissances que je possédais à ce moment là.

C’est donc comme cela, que j’ai débuté mes recherches et pris contact avec quelques associations locales. Ces démarches se révélèrent être plutôt intéressantes. Je devais, de toute manière, effectuer un choix médical pour un suivi de grossesse. De toute ma vie, jamais, je n’avais eu à me plaindre ou à me méfier des institutions genevoises. C’est donc, pour toutes ces raisons, que je fis le choix d’aller aux HUG (Hôpital Universitaire Genevois). Sans méfiance et, avec une confiance démesurée, j’ai demandé aide et conseils. Je me rappelle encore aujourd’hui, de cet instant de soulagement que j’ai ressenti, quand je me suis dit, que j’allais enfin avoir l’aide appropriée et désirée.

A cet endroit, j’eu également l’occasion d’être en contact avec une psychiatre pour pouvoir continuer mon projet. Mais, voilà, ma belle aventure et mes rêves de bébé s’arrêtèrent net, de manière soudaine.
J’avais découvert que ladite psychiatre avait joué de ma personne alors que j’avais eu une totale confiance en elle, car cette dernière faisait partie des HUG. Mais, malheureusement pour moi, cette doctoresse m’avait dénoncée auprès du SPMI afin que mon bébé me soit arraché sur mon lit d’accouchement. Cela, tout en prétendant que c’était pour le bien de mon enfant.

Je n’avais pas eu le temps de savourer l’accouchement. Je n’avais pas eu le temps de nouer le lien mère fils, que la chair de ma chair avait déjà été éloignée de moi.

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