Ce qui est terrible pour moi, c’est ce que subit mon fils. Je ne dis pas qu’il est maltraité. Mais, que le fait qu’il n’ait pas une identification maternelle et un cadre familial convenable, pourraient lui provoquer des troubles futures. Je l’aime. Je l’ai tant désiré. Mes nuits sont sans fin. Je pleure beaucoup.

Actuellement, je me bats pour que mon fils n’aille pas en famille d’accueil. Ce qui signifierait de facto adoption. Mon fils ne me reconnaît pas comme mère. J’ai besoin de créer un lien mère fils. Mais, le temps de visite octroyé est beaucoup trop court. Je lui fais des visites comme on fait des visites en prison. De plus, toutes mes rencontres avec mon bébé sont toujours sous haute surveillance.
Ils sont prêts à scruter toute erreur possible afin de justifier ce crime. Pire, il est décidé que j’aurai 2 heures toutes les 2 semaines pour voir mon fils s’il part en famille d’accueil. Sans oublier que tout cela se passe en Suisse. Un pays de carte postale. Pour mon bébé, tous les adultes et intervenants sont comme des parents. Il est clair que mon fils va avoir des troubles dû à cette situation. Je suis très mal, car l’erreur vient de moi.

Je culpabilise d’avoir fait confiance à une femme qui n’avait aucune idée de ce qu’est l’asperger et, de mes droits.