Aujourd’hui, j’ai réellement essayé d’exprimer mes craintes. Maintenant que ceux qui s’occupent de mon fils ont enfin admis plus ou moins qu’être Asperger n’est pas un motif pour enlever un enfant, c’est une autre histoire qui commence. Maintenant, je suspecte qu’ils vont chercher d’autres justificatifs pour ne pas me rendre mon enfant.. Dès le premier jour de la naissance, on m’a enlevé mon enfant. Lutter contre cette machine… Jamais David ne peut gagner contre Goliath.
Il n’y a pas de parents parfaits. Mais ma plus grande erreur est d’avoir eu confiance en un médecin qui a des préjugés. La Suisse a signé une Convention en 2014 qui permet aux gens différents avec handicap d’avoir un enfant. Moi, on me l’a retiré. On n’a une relation propice à l’épanouissement à cause d’eux. On ne me permet pas d’être une mère comme les autres. Ma lettre ouverte que je leurs ai fait lire aujourd’hui en pdf est consultable. Lettre ouverte distribuée à tous les intervenants
Il a été difficile d’être audible, le bonheur de mon fils doit passer par moi qui est sa mère et non par tous les intervenants. Mon fils peut avoir peur de moi et peut ne pas me reconnaître comme sa mère. Ce qu’ils ne comprennent absolument pas, c’est qu’avec le temps perdu le retour dans sa famille et le lien parental risque d’être détruit définitivement ou être désastreux pour mon fils. Voilà pourquoi j’insiste pour nouer un lien dont a été privé dès la naissance. Ils n’ont pas de projet pour réparer les séquelles de mon fils. L’avenir de mon fils et son bonheur passera par moi sa mère. Ce n’est pas être égocentrique de penser que je suis sa mère et donner la joie, le bonheur et la sécurité auprès de moi. Comme toute mère en rêverait pour son enfant.